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  • La quarantaine d'un esprit vagabond (7&8, à suivre)

     La quarantaine d'un esprit vagabond de Hank Vogel*.jpgVittel, le 24 août 1988. Je suis à l'hôtel l’Orée du Bois, en face de l’hippodrome. J’ai bien mangé, j’ai bien bu. Que me reste-t-il à faire? L’homme n’est qu’un animal. Rien de plus. Cette après-midi, j’ai passé par Verdun. Des cimetières un peu partout. Des tombes par milliers. Pauvre jeunesse! Cette jeunesse privée des joies de la vieillesse. D’ enfants et de petits-enfants, forcément. Que la civilisation a commis de crimes monstrueux!

     Le lendemain matin. Je viens de prendre un bain de soleil au solarium. C’était la première fois; j’ai voulu essayé. J’attends pour le petit-déjeuné. Un buffet de santé! Fruits, jus de fruits, yaourt, lait etc. L’heure de vérité s’approche. Hier soir, le bordeaux n’avait donné sommeil. J’étais incapable d’aller plus loin que le mot crime. Mais aujourd’hui, je ne vais pas boire d’alcool pour mieux préparer ma tactique. Je te vois toute petite. Fragile et silencieuse. Quelle arme utiliser contre toi? J’ai l’intention de gagner ou de perdre en héros. Qu’est-ce que j’oserai t’avouer? Tout ou rien? Tout, c’est trop. Rien, ce n’est pas assez. Il faudra que je trouve les mots justes pour...