Double Z retourne dans sa loge de concierge et moi, ne sachant quoi écrire vu que rien de fabuleux ne se déroule actuellement dans ma vie, j’installe mon vieux fauteuil préféré face à la vitre brisée, je m’assied dedans et, en toute sécurité, je me mets à contempler le dehors.
Ainsi, me dis-jee, pendant que Zuzana espionne les passants par le bas, Charles les observe par le haut... Une ou un de ces connards finira bien par me donner matière à réflexion.
En toute sécurité? je me demande, trois secondes plus tard.
- Oui, grâce à moi, me chuchote une étrange voix féminine à l’oreille.
- Toi qui? je crie, tout affolé. Et mon regard se dirige aussitôt vers la fissure.
Je m’approche d’elle et, sans la moindre hésitation, je m’exclame:
- C’est dû à un impact, c’est donc une fissure d’impact!
Un terme de plus à cet accident volontaire ou involontaire causé par un objet non identifié me mettrait du beurre aux épinards si j’étais un agent d’assurance ou de police, me dis-je... Vraiment? Je n’en suis pas sûr... Et si je descendais dans la rue et hurlais vengeance tout en cherchant la chose qui a causé mon désarroi? Faut-il encore qu’elle soit encore là! Le responsable, pas trop con, l’aurait déjà ramassée. Mais voilà, la majorité des voyous ne le sont pas. Ils se croient tous intelligents mais ils se marchent sur le sac à longueur de journée. Et il ferait partie de ces ingrats.
- Quelle embrouille! Tout s’embrouille dans ton ciboulot de bourge à la dérive, me durait la mère Zum.
Mère: à titre péjoratif! Car Zusana a le mère âge que moi. Veuve ou célibataire. Ou elle fréquente en cachette un monsieur ou une dame mariée. Que voulez-vous, tout est de plus en plus possible de nos jours. Et tout le monde cache de plus en plus son visage. Sauf la femme voilée qui opte pour le contraire. Au risque de sa vie, malencontreusement...