Il y a des individus qui ont besoin de s’exprimer d’autres pas.
Ceux qui en ressentent une nécessité quasi absolue, souvent inconsciemment ajouterait Cellophane dans ses diagnostics, ce sont les artistes et les intellos au cœur d’artichaut.
Pour réaliser ses rêves ou ses fantasmes, ce groupe hétéroclite, constamment en progression, doit se contenter d’outils et de supports.
Pour les premiers, il en existe une quantité incalculable. Soit:
Pinceaux, spatules, couteaux, sprays, crayons, stylos, instruments de musique, appareils photo, caméras etc.
Pour les seconds, il en existe également une quantité du même ordre voire davantage selon les ennemis du gaspillage. Soit:
Toiles, argiles, pierres, bois, murs, feuilles de papier, pages vierges, pellicules etc.
Et de nos jours, grâce aux nouvelles technologies, ordinateurs, planchettes et téléphones portables, cette minorité galopante, dont je fais partie et mal considérée par les esprits conservateurs, a finalement tout à sa disposition pour dire merci ou merde à la face du monde.
Malgré cela, la liberté d’expression n’a pas encore atteint son apogée...