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  • La quarantaine d'un esprit vagabond (5, à suivre)

     La quarantaine d'un esprit vagabond de Hank Vogel*.jpgQuelques heures plus tard, à Delft. J’ai acheté quelques souvenirs pour mes parents et mes plus proches amis. Des banalités. Pour toi, c’était déjà fait depuis vieille date. Une statuette d’une femme légendaire et deux bijoux en argent. J’aurais voulu plus. Quelque chose de très beau. Mais je ne connais pas encore tes goûts. Je ne les connaîtrai peut-être jamais. Ou jamais assez. Tu es si imprévisible. J’ai soif. Sans doute le hareng. J’ai soif de bonheur également. Sans doute toi. J’aurais préféré ne jamais te rencontrer. Ou te rencontrer à un autre moment de ma vie. A un moment de liberté. Je t’ai connue en pleine prison. La prison des autres. Celle où pour la moindre indiscipline, le moindre retard, on te fusille du regard. Après tout, ta rencontre m’aura servi à être plus dur avec les autres. Y compris toi, depuis hier. Je regarde. Le ciel en pensant à toi. Que Dieu te pousse entièrement dans mes bras. Ton image m’obsède. Ton visage et ton corps m’obsèdent. Je veux te voir nue une seconde fois. Une deuxième, si j’étais moins pessimiste. Je crains le pire. La mort entre nous. Pourtant, je prie tous les jours le Seigneur afin que nous soyons éternellement soudés l’un à l’autre. La contradiction est-elle monnaie courante lorsqu’on est amoureux? Je passe du coq à l’âne. L’âne, c’est moi. La femme, c’est toi. Silencieuse et rusée. Tu dis l’essentiel avec des mots douteux. Pour que je nage dans ton océan obscur. Mais j’ai décidé de réagir. Tu ne recevras plus jamais de lettre de ma part. Ni de coup de téléphone d’ailleurs. Quand tes sentiments seront entièrement concentrés sur moi, je changerai peut-être d’avis. Pas avant. Je me suis trop mis nu pour toi. Et tu as dansé sur mes déclarations. J’en suis certain...