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Ma Louise alias Carmen (2, à suivre)

 Ma Louise alias Carmen de Hank Vogel.jpgPlongeons ensemble vers la fin du siècle passé! Lorsque l’utilisation des iphones et des smartphones n’était pas encore monnaie courante.

 Ainsi, pour se retrouver, les amants devaient se téléphoner avec un appareil fixe ou s’écrire. Et qui dit fixe, dit souvent celui d’une cabine. Et qui dit écrire, dit avec sa plus belle écriture si possible. 

 Entre parenthèses:

 Aujourd’hui tout est plus facile, un banal texto, avec ou sans fautes d’orthographes, sur son portable et le tour est joué.

 Mais!

 Les amants se revoient plus vite, s’enlacent et davantage plus vite et se séparent plus vite.

 Fin de la parenthèse. 

 Au mois de juillet 1998, je rencontre par hasard un ancien camarade d’école accompagné d’une de ses collègues de travail. Prénommée: Nadine. Et de fil en aiguille, ou plutôt de regard en regard et de mot en mot, nous finissons par nous donner rendez-vous. La jeune femme et moi, bien entendu.

 C’est la version courte du commencement d’une idylle.

 Quant à la version originale, elle serait mensongère dès la première phrase. Trop fantomatique et fantasmatique à rédiger.

 Les préliminaires amoureux sont souvent à cheval entre le vrai et le faux.

 Bref! Allons donc là où les draps en ont vu d’autres.

 - Comme hier soir je n’arrivais pas à t’atteindre au bout du fil, je t’ai écrit une petite lettre, me dit Nadine.

 - Où est-elle? je lui demande avec une idée derrière la tête.

 - Dans mon sac à main.

 - Va donc la chercher, j’ai hâte de découvrir ta prose.

 Elle se lève du lit et je profite d’admirer ses fesses.

 Quand Ève offrit la pomme à Adam, elle savait déjà ce que son compagnon souhaiter renifler, me dis-je. D’où la femme à une longueur d’avance sur l’homme..

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