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  • Derrière la vitre brisée (7, à suivre)

     Derrière la vitre brisée de Hank Vogel-.jpgRetour à mes babouins. Cette fois-ci pour de bon, j’espère.

     En bonne et due forme! dirait mon ami le philosophe. Malgré que cette expression,  juridique en principe, signifie qui est conforme aux lois et aux règlements en vigueur. 

     Car, selon lui, nous sommes tous devenus des êtres mathématisés, conditionnés par des lois et des règlements en vigueur qui ne cessent pas de nous encrasser la cervelle.

     Et l’homme libre alors?

     Allongé à l’ombre, il cherche toujours sa place au soleil.

     Oui? Non? Bref!

     Je mets court à mes élucubrations anti-populaires, surtout pour les populistes, et je me comporte de nouveau tel un spectateur à part entière. Tantôt perspicace, tantôt badaud. 
     
     Mais!

     Pour cela, il faut que l’objet, déjà observé et à observer, soit toujours là.

     Hélas! Il n’est plus là.

     Mais où sont-ils allés, ces zèbres? je me demande. A gauche? A droite? Se sont-ils tous volatilisés suite à une petite bombe à neutrons, nouveau gadget d'armurier clandestin?

      Il s’agit bien entendu de Double Z, du pasteur, de l’imam et du rabbin.

     - Il faut que tu arrêtes de te faire des films, me dirait Madame Zum, depuis qu’elle prend plaisir répéter les dialogues les plus rabâchés de ses séries tv préférées.

     Tout à coup, dring-dring!

     - C’est sûrement la police, je murmure.

     Et mon cœur se met à battre la chamade et je perds aussitôt les pédales.

     Deuxième coup de sonnette! Insistant celui-ci.

     - Sch... c’... qui? je bafouille.

     - La Sainte Vierge, me répond une voix féminine.

     - Ce n’est encore Halloween. Au revoir!

     - Mais non, c’est Zuzana!

     J’ouvre la porte et, après être entrée précipitamment, elle la referme par un coup de pied.

     Je suis tout choqué.

     - Toi, avec la gueule que tu te payes, tu n’auras pas besoin de te déguiser, me dit-elle d’un d’air totalement décontracté.

     - On se tutoie maintenant? je lui demande tout déconcerté. 
     - Réveille-toi Raoul, je sais que tu as envie de me sauter...

     - Charles et non pas Raoul! Je m’appelle Charles...

     - Je sais, comment tu t’appelles!

     - Alors pourquoi vous persistez...

     - Tu persistes, borde!... Nous nous installons quelque part ou nous restons cloués au sol jusqu’à la fin de l’éternité?

     - Bien sûr, bien sûr!...