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Mon aïeule Henriette d'Orbe (extrait 7)

 Mon aïeule Henriette d'Orbe de Hank Vogel.jpgAprès une dizaine de jours de voyage, Henriette d’Orbe à califourchon sur son cheval au pas, à côté du Comte de Montbéliard, suivis par leurs serviteurs et une petite armée de chevaliers, demande à son grand-père:

 - Mais quelle langues parlent-ils ces personnes souriantes qui nous croissent?

 - Le Schwäbisch, lui répond le vieil homme.

 - Quoi! s’exclame-t-elle.

 - Le Schwäbisch, répète-il... Ou le souabe, si tu préfères. C’est un dialecte germanique...

 - Ce qui veut dire que nous ne sommes plus su nos terres, n’est-ce pas?

 - Sans aucun doute mais sur les tiennes de demain certainement.
 - Comment ça?

 - Veux-tu épouser un prince ou non?

 - Si!... Mais au fait, ces gens, que cherchent-ils à nous faire savoir en baisant leur tête?

 - Rien, ils nous souhaitent tout simplement la bienvenue.

 - Ce qui signifie que tu comprends leur langue... 

 - En effet! Mais je la parle aussi... un peu.  

 - Vraiment? Prouve-le donc!

 Alors le vieux comte bafouille, dans les termes d’autrefois:

 - Herzliches Willkommen.

 Et la jeune Henriette s’écrie aussitôt en grimaçant:

 - Tout sauf ça!

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