De jours nos jours, pour se rendre au Wurtemberg, en partant de Montbéliard, il suffit de prendre sa voiture à essence, à gaz ou électrique et de conduire pendant trois heures sur 320 kilomètres de route les doigts dans le nez. Tout cela plus ou moins, bien entendu.
Mais, au Moyen Âge, rien de tout cela n’était possible. N’existait pas, à vrai dire! On voyageait à pied ou à cheval, pour les riches et les nobles seulement.
Et un tel animal, aussi performant soit-il, ne peut par parcourir plus de quarante milles par jour (1 mille = 1,60934 km), allant de village en village, vu qu’il doit bouffer et se reposer comme tout être mortel sur terre, et ce par des chemins souvent sinueux et poussiéreux dans le passé.
Donc, en simplifiant: en une ou deux semaines.
Attention! Il faut bien se dire qu’à cette époque les gens étaient certainement moins pressés que nous vu qu’ils se levaient la plupart du temps au levée du soleil et se coucher à la nuit tombante. Leur vie n’était pas réglée comme du papier à musique. Contrairement à la nôtre. Ils vivaient sans doute dans l’aléatoire où tout est à la fois possible et incertain. Etait-ce un bien ou un mal?
A vous de trouver!...