J'aime le travail quand je regarde les gens travailler, disait Hemingway.
Personnellement, je déteste le travail. Surtout lorsqu'il profite deux fois plus à celui qui (me) le propose. Et j'estime que je suis gentil.
Le monde du travail est un monde discriminatoire, cruel, où collaborent, coexistent, cohabitent presque par nécessité vitale, patrons et employés, exploiteurs et exploités, seigneurs et esclaves... Un cercle vicieux où les autorités, trop bien rémunérées la plupart du temps, qu'elles soient de droite ou de gauche, ont tendance sans vergogne à fermer les yeux... Un univers chaotique, vieux comme Hérode, qui n'a pourtant jamais osé flatter ma conscience.
Le 1er mai, pour moi, c'est un jour de deuil. Où j’allume une bougie pour tous ceux qui sont morts en travaillant durement. Quand l’envie de travailler me vient à l’esprit par mégarde, bien entendu.