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Deux mille vingt-deux (12, à suivre)

 Deux mille vingt-deux de Hank Vogel.jpg- Tu sembles totalement ailleurs, s’inquiète-t-elle. T’ai-je insulté malgré moi?

 - Pas du tout, je mens à moitié

 - L’alcool et moi ça fait deux voire trois. D’après mon frère... qui est journaliste.  Mais un baveux pas comme les autres.  

 - Ah bon?

 - Et comment! Un jour, le petit con, a osé écrire sur son blogue: les journaux, à cause des rédacteurs en chef qui ne pensent qu’aux de fesses de leurs maîtresses, ne vous parleront jamais de sagesse mais toujours de détresse.

 - Poète également.

 - Jamais de la vie!

 - Comment ça?

 - La rime n’a rien à voir avec cet art. C’est de la branlette tout ça. Celui qui se prétend poète insulte la poésie. D’après lui, toujours...

 - Puis-je te poser trois questions?

 - Pourquoi trois et pas une pour commencer?

 - C’est mon intention.

 - Alors pourquoi tu annonces la cavalerie au départ?  C’est une tactique typique des  fauteurs de guerrier. Non?

 - Pas forcément.

 - Es-tu certain?

 - Peut-être bien.

 - Alors, je refuse de poursuivre cette conversation.

 - Tant pis pour toi! Tant de belles huîtres et toujours pas la perle rare.

 Du coup, elle se lève, empoigne la bouteille de vodka et me crie dessus:

 - Casse-toi d’ici avant que je commette un crime!...  

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