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Deux mille vingt-deux (16, à suivre)

 Deux mille vingt-deux de Hank Vogel.jpgUn silence. Puis plus clairement:

 - Mais... mais... mais... La lune éclairera le parc tant qu’elle ne se noiera pas dans un verre d’eau.

 Et, à ce moment précis, probablement, je me réveille en sursaut. La gueule enfarinée et les lèvres archi sèches. 

 - Ki jan terib, tu es déshydraté tel une feuille de tabac prête à disparaître en fumée, s’alarmerait ma nourrice créole.  

 Luna s’approche de moi, me toise puis m’avoue avec une sincérité mitigée:

 - Tu as tout du vieux pervers lorsque tu es entièrement absorbé par la grande flemmarde.

 - C’est-à-dire? je marmonne. 

 - On dirait que tu étais train de sucer la tétine d’une vieille chèvre excitée, précise-t-elle.

 - C’est que je dois ou devais avoir soif, je tâche de lui expliquer.

 - Dans le rêve ou maintenant?

 - Les deux, peut-être.

 - Peut-être, peut-être! Et maintenant, tu as soif ou merde?

 - Terriblement! je m'égosille.

 - Tu ne pouvais pas me le signaler plus tôt, complexé asexué? me reproche-t-elle et elle court à la cuisine ou aux toilettes en gesticulant...

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