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Deux mille vingt-deux (35, à suivre)

Deux mille vingt-deux de Hank Vogel.jpg  Quant à moi, je m’assois en souriant et en disant:  

  - Ainsi le beau séant n’osera pas se comporter tel un vilain pétard.

 Mes parents se regardent bizarrement, s’interrogent sûrement.

 A la longue, un couple finit par savoir ou pouvoir téléphater aisément, j’imagine, d’où leurs rares conversations.

 - Que voulez-vous, mon esprit a fait le plein d’humour depuis j’ai découvert ma princesse, je leur explique. Et j’en suis terriblement amoureux.

 - C’est donc ça ta nouvelle invention? réagit mon père, tout déçu.

 - Voilà ce que c’est de trop faire confiance aux synonymes, Papounet... Découverte, invention, innovation, butin... et pourquoi pas pêche miraculeuse pendant que nous y sommes?... Sois heureux que je plane autrement et ailleurs que dans mon laboratoire de chimie bourré de CO₂. Eh oui, à force de fourrer mes panards partout, j’ai trouvé chaussure à mon pied...

 - Et Céline dans tout ça? regrette ma mère.

 - Cellulose, c’était un projet trop bien emballé pour moi, j’ironise... De toute façon, elle est n’aime que les femmes.

 - D’où tu sors ça? s’énerve mon père.

 - De sa propre bouche... le jour où j’ai voulu la sauter, la gouine.

 - Lesbienne ou homosexuelle dit-on, me corrige ma mère... Après tout c’est son choix! Mais ce n’est pas une raison pour la péjorer.

 - La déprécier, tu veux dire?

 - Ma parole, c’est la charité qui se moque de l’hôpital!

 - Je ne te suis pas.

 - L’arroseur arrosé de Louis Lumière, tu t’en souviens encore?

 - Quel rapport?

 - Laissons tomber! La communication passe mal... tu as sûrement hâte de nous parler de ta belle, n’est-ce pas?

 - En effet. 

 - Ou beau, intervient le paternel conservateur...   

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