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Deux mille vingt-deux (34, à suivre)

 Deux mille vingt-deux de Hank Vogel.jpgLe salon de mes parents! Ce salon?

 - Kote nou koze, nou koze e anyen pa rive pa chans, me redéfinirait encore aujourd’hui ma nounou des îles.

 Traduction, surtout pour ceux qui rêvent de recevoir la visite du Père Noël à Pâques:

 - L’endroit où l’on papote, l’on papote et rien n’arrive par chance.

 Et j’ajouterais, juste pour le plaisir de revoir sourire de toutes ses dents blanches celle qui me torcha le cul jusqu’à l’âge de six ans sans jamais faire la moindre grimace:

 - Ou plus vulgairement: où l’on remue davantage la merde et chacun repart bredouille avec la sienne de son côté. Sauf quand il n’y a plus que des miettes à ramasser pour toutes les parties adverses.

 - A quoi tu penses, Ulyscopette? me demande mon père, d’un air mi-figue mi raisin. Tu ressembles tout à coup à un ange perdu dans les nuages... Hein? Tu réfléchis sur ta nouvelle découverte, également impossible à matérialiser par les temps qui courent? Ou à l’idée d’un accouchement encore plus abracadabrant?  

 - Installons-nous d’abord! ordonne ma mère... Et que chacun choisisse librement son fauteuil comme dans une assemblée vraiment libre.

 Le vieux obéit aussitôt à sa vieille, sans doute plus par fainéantise que pour qu’elle satisfasse son ego.

 Quant à moi, je m’assois en souriant et en disant:  

  - Ainsi le beau séant n’osera pas se comporter tel un vilain pétard...

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