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Derrière la vitre brisée (1, à suivre)

 Derrière la vitre brisée de Hank Vogel-.jpgQuelque part sur terre, le lendemain d’un Premier Août, fête nationale helvétique pour ceux qui ne le savaient pas et ceux qui l’auraient oubliée, en pleine tempête tous azimuts, je constate qu’un objet non identifié a fracassé la fenêtre de mon salon.

 Résultat primordial: la vitre qui me protège de la pluie et du froid est brisée, cassée, fissurée ou je ne sais quoi.

 - Pourquoi tous ces d’adjectifs Raoul? me demande Double Z, ma concierge. Vous qui êtes si précis.

 - Premièrement, je ne m’appelle pas Raoul mais Charles, je lui réponds. Et secondement,  j’ai répété les termes que j’ai entendus ce matin au téléphone de la part de mon assureur, chère Zuzana.

 - Mais pourquoi autant?

 - Certainement parce qu’il y a plusieurs types d’accident concernant une vitre. Toute cause a droit à un qualificatif qui lui est propre. Vous comprenez?

 - C’est trop scientifique pour moi. Citez-moi plutôt un exemple.

 - L’objet non identifié qui a endommagé ma vitre, pour rester neutre, est soit une chose ronde, carrée, ou pointue soit une chose qui n’en est pas une...

 - Je vous ai demandé un exemple et non pas de  chercher à me faire peur avec vos histoires d’extraterrestres.

 - Faut pas confondre ONI et OVNI, Madame Zum!

  - C’est-à-dire?

 - Objet non identifié et objet volant non identifié.

 - Vous avez raison, mea culpa! Mais je ne renonce pas pour autant.

 -  Renoncer à quoi?

 - A l’exemple que je vous ai réclamé, par bleu!

 - OK... Mais pour mieux élucider un crime, il faut toujours se rendre sur le lieu où il a été commis, me répète souvent mon  ami le commissaire.

 - Ce qui implique?

 - Montons chez moi et vous serez servi.

 - D’accord!... Mais à une condition!

 - Laquelle?

 - Pas de coup tortu dans l’ascenseur.

 - Pour qui me prenez-vous?

 - Un homme averti en vaut deux...

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