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Ma Louise alias Carmen (20, à suivre)

 Ma Louise alias Carmen de Hank Vogel.jpgElle m’a déclaré la prochaine fois, mais elle a certainement pensé lors d’une prochaine visite ou jamais, me dit-je. 

 Je suis allongé sur mon lit.

 Ainsi et dans le silence extrême de ma chambre, avant de me perdre dans les bras de Morphée, lavé de tout soupçon, je fais toujours un tour d’horizon sur les péripéties de la journée, avec leurs multiples interrogations. Souvent insolubles. Surtout qu’elles sont nombreuses vu mes fréquentations hétéroclites. Fréquentations brèves et accidentelles, à vrai dire.

 Depuis que je vis dans cette vieille cité, faussement calviniste, je rencontre régulièrement des drogués qui font la manche tout en pleurant leur misère et des fonctionnaires qui se saoulent tout en se vantant de leurs exploits insignifiants. Et bien sûr, des banquiers et des espions qui rasent les quelques murs tagués.

 En somme, Genève n’est une perle rare que pour les touristes chinois qui adorent la fondue moitié-moitié et le chocolat made in Switzerland et que l’on ne promène que sur ses quais ou ailleurs.

 Une fausse perle selon moi où les organisations proclamées humanitaires font croire au public qu’elles sont capables de ressusciter toute société anéantie. Et où les magistrats, juges et procureurs, cherchent à remplacer les héros des westerns. En d’autres termes, ils jouent aux cow-boys pour se faire remarquer, ne sachant pas quoi faire d’autre, et justifier ainsi leurs appointements exorbitants.

 Tout est possible dans cette Rome protestante, ses catacombes sont à ciel ouvert  y compris pour les non-chrétiens et les non-croyants. Et Louise alias Carmen l’a très bien compris...

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