Après des décennies de combats tous azimuts dans une société cruelle et corrompue, je décide de poser les armes et de renter chez moi.
Ce chez-moi totalement différent de ces lieux abracadabrants où je me retranchais entre deux batailles uniquement pour me requinquer, en quelque sorte.
Ce chez-moi incrusté à jamais dans les entrailles de ma mère patrie qui, malgré ses nombreuses et cruciales injustices sociales, l’homme de la rue ne dort pas sur le trottoir.
Ce chez-moi qui me permettra peut-être de gommer définitivement toute trace de mes propres souillures et de mes blessures physiques et morales causées par mes ennemis.
Mais est-ce possible? Je l’espère! Sinon, ça sera l’enfer et je me sentirai obligé de me réarmer...