(Auparavant, c'était "Douze Z prête à tout".)
- Je ne te suis pas... A vrai dire, je ne sais pas.
- Ou tu ne souhaites pas me dévoiler tes horribles fantasmes?
Elle me foudroie du regard.
Va-t-elle aussi sortir ses griffes et m’arracher la langue? je me demande subitement, question extrême due certainement à un traumatique que j’ignore.
Elle est tout à coup toute souriante.
- Je te préfère ainsi, lui dis-je après une profonde expiration... Tu m’as vraiment foutu la trouille, tu sais.
- Désolée, je n’avais nullement l’intention, m’avoue-t-elle... Mais... mais...
- Mais quoi?
- Non, rien... Le jeu ne vaudra la chandelle.
- Alors ça m’intéresse.
- Facile à dire mais pas à subir!
- Qui ne tente rien n’a rien! Ni la preuve d’un échec certain ni la certitude d’avoir évité le pire.
- Serais-tu téméraire, par hasard?
- Pas assez fou pour partir à la guerre. Bien que...
- Ne parle pas de malheurs, je t’en prie!
- Pardon!
Brusquement, elle pivote sur elle-même et m’ordonne d’un ton joyeux:
- Sonne à ma porte ce soir, petite soldat de réserve! Ainsi, tu pourras enfin tirer ta première et vraie cartouche.
Et elle disparaît de ma vue...