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Le balcon de Vyborg (13, à suivre)

 Le balcon de Vyborg de Hank Vogel.jpgAprès les interminables et exceptionnelles étreintes amoureuses de mes parents, comme si le vieux était revenu  d’une très longue expédition au fond d’une grotte infestée de scorpions et de serpents et un repas, bien que réchauffé, devenu miraculeusement copieux vu les circonstances, mon père rote fortement, me dévisage du regard, tape du poing sur la table et me  déclare à haute voix:

 - Un jour, le soleil se lèvera à l’ouest et tout le monde perdra le nord... Alors, avant que la chose n’arrive, je vais t’avouer qui nous sommes en réalité, Ødis ma chérie et moi.... Non, je n’ai pas perdu mes clés, ni mon portable d’ailleurs, quelqu’un a dû les cacher quelque part afin de m’emmerder. J’en suis certain. Des cons et des salauds, il y en a partout. Dans la rue, dans les universités, dans les églises, au gouvernement et au travail. Alors... alors... Où en étais-je? Ah oui! Si ton honorable maman a failli perdre les pédales, ce n’est pas pour rien. Elle n’a pas paniqué pour des prunes. Vu que... que... Ah oui! Nous faisons partie d’une vieille association interdite par les autorités.  

 - Vous, vous vraiment? je lui demande tout étonné.

 - Oui, nous vraiment! me répond-t-il avec fierté... N’est-pas Ødis chérie?

 - Parfaitement, Arne chéri, murmure-t-elle   en souriant à peine, telle une complice discrète et secrète.

 - Eh bien mes cochons! je m’exclame. Vous m’en bouchez un coin... Pendant que nous y sommes, qui des deux  a trompé l’autre en premier? 

 Mes parents se regardent en chiens de faïence.

 - Non, non, je n’ai rien dit! je me presse de corriger, craignant qu’une bagarre n’éclate entre eux sans tarder. Ça m’est sorti malgré moi. Et... et...

 - Et quoi? hurle mon père. Tu veux connaître la suite ou tu t’en moques comme de l'an quarante?

 - La suite forcément, je marmonne.

 Alors, mon paternel poursuit: ...        

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