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Un couple quasi parfait (9, à suivre)

 Un couple quasi parfait de Hank Vogel.jpgUn certain temps plus tard, je sors brusquement de cet état de crise mentale ou de malaise vagal en me réveillant en sursaut et en criant:

 - Où ça?

 - Ici, me répond Double Z.

 Et, je constate, par la même occasion et à ma plus grande surprise, que ma chère concierge est allongée à côté de moi sur et non pas dans le même lit et toute habillée. 

  Vu les circonstances forcément et la crainte d’être accusée de viol à tort ou à raison, me dis-je.

 - A quoi tu penses? me demande-t-elle.

 Je hausse les épaules.

 - Tu m’as foutu une de ces sacrées frayeurs, tu sais, me dit-elle.

 - Et toi alors? je rétorque.

 - Comment ça?

 - Ta subite apparition de derrière le rideau.

 - Mais de quoi tu parles?...

 - Et à poil par dessus le marché.

 - Tu es sérieux ou tu plaisantes?

 - J’ai la tête à ça?

 - Tu n’as jamais la tête à quoi que ce soit.

 - C’est-à-dire?... Non, laisse tomber! Au fait, comment j’ai échoué ici? Qui m’ a porté, transporté?

 - Personne. Tu as rampé comme un serpent ou plutôt comme un soldat blessé.

 - Tu es sérieuse ou tu plaisantes?

 - Tu m’imites maintenant?

 - Je... je...

 - Je quoi?

 - Tu m’a coupé la chique.

 - Désolée, ce n’était pas mon intention.

 - Alors?

 - Alors quoi?

 - Je répète: comment j’ai fait pour atterrir sur ce lit? C’est bien ton lit?...

 - Non, celui de ma sœur...

  - Avec l’aide de qui?

 - De personne... Et je te répète à mon tour:  pareil à un troufion à moitié blessé.

 - Impossible!

 - Comment ça?

 - Je me souviens de rien.

 - Vraiment?

 - Certain... A moins que...

 - Que quoi?

 - Que tu préfères que je mente comme toi mais dans le sens contraire.

 - Où veux-tu en venir avec ton charabia?

 - A la vérité.

 - Quelle vérité?

 - Toutes les vérités! De A à Z. Depuis le début.

 De ce fait, Double Z se lève soudainement et, d’une voix grave et très en colère, me crie dessus:

 - Fous le camps d’ici avant que je t’assomme pour de bon, petit merdeux!... Tu est encore  trop con pour comprendre les femmes.

 Et, bien entendu, je quitte les lieux en fuyant tel un petit garçon qui a peur de recevoir un coup de matraque  par un gendarme à bout de nerfs...

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