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  • Derrière la vitre brisée (10, à suivre)

     Derrière la vitre brisée de Hank Vogel-.jpgTel un buvard géant, je me sens subitement imbibé d’un accès de discours philosophiques contradictoires. Étrange et inhabituelle sensation.

     Alors, je m’affale dans mon vieux fauteuil préféré face à la vitre brisée et je me remets à contempler le dehors. Les maisons  d’en face, la rue, les voitures et les passants. Un spectacle sérieusement inquiétant pour celui qui se donne vraiment de la peine d’observer.

     Et ce, physiquement, pas forcément en toute sécurité vu ce trouble psychotique.

     Oui, une sensation et non pas un sentiment. Mais heureusement de courte durée!

     Autrement, mon médecin de famille, un as de la psyché par procuration, m’aurait  déjà sorti tout un blabla concernant d’éventuels délires et hallucinations et, en final, il m’aurait envoyé une note d’honoraire sacrement salée. A déprimer même les plus coriaces de mes proches.

     Que voulez, nous vivons tous dans une société hyper-mercantile où le gratuit a également un prix, à court ou à long terme selon les régions.

     Qu’il est donc louable voir sain de vomir sur nos éternels vampires économiques!

     Zut! Mes zigotos refont l’actualité, mon actualité.

     Toutefois moins coûteuse que celle de nos chers ministres qui se baladent aux quatre coins du monde. Au lieu d’utiliser  les nouvelles technologies telles que Skype, FaceTimes ou WhatsApp.

     Ils ressortent cette fois-ci d’une voiture bleu nuit et plus discrète. Mais également blindée.

     C’est toujours ainsi, me dis-je. Les salauds se protègent toujours mais ne se soucient jamais de protéger leurs semblables. Au contraire, ils les poussent à commette des actes insensés,  en les exposant ainsi aux pires dangers.

     Exemple: tous ces vieux barbus, de toute origine et toute religion, qui se pissent parmi et qui prêchent soi-disant la bonne parole, en réalité toute déformée.

     Car, comme le pense aussi mon ami le philosophe, la vraie qui soit  peut-être plausible aujourd’hui s’apparente à ceci:

     L'autre n'est ni mon miroir ni mon dépotoir. Il est ce qu'il est et cela est suffisant pour que je le respecte. 

     Mais, mais, mais... que passe-il! Ils s’embrassent comme d’ anciens copains qui ont fumé ensemble et illégalement du cannabis dans une usine désaffectée. 

     C’est-à-dire: le rabbin sur le front de l’imam et vise versa et le pasteur sur les pieds de ses deux potes.

     Je reste coi.

     Et cela pour un sacré bout de temps...