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Le récit d'un ordinateur (2, à suivre)

 Le récit d'un ordinateur de Hank Vogel.jpgEt qui dit grâce pense aussitôt disgrâce, trop souvent.

 Ainsi, je suis convoqué au poste de police de mon quartier. Celui qui évoque Satan en vain attire forcément les démons, que voulez-vous!

 Au guichet, je me présente:

 - Bonjour, Von Glarus, Monsieur Portier m’a mandé.

 - D’où, qui et quoi? me demande sèchement le guichetier assermenté d’un air hautain.

 - En quelle autre langue dois-je vous le répéter? je lui répond quasi sur le même ton.

 - D’où? crie-t-il.

 - D’où où?

 - Du sud, du nord ou de Glaris tout court?

 Je grimace et je lui explique:

 - Je m’appelle Von Glarus et je viens tout droit de chez moi qui se trouve à quelques pas d’ici suite à une lettre que j’ai reçu du commissaire Pierre Portier, est-ce clair?

 - Pourquoi ne pas l’avoir signalé d’emblée? rétorque-il... Quelle idée de porter le nom d’une ville et ou d’un canton!

 - Est-ce un crime?

 - Non, mais vous mettez les gens dans l’embarras.

 - Votre imagination en est la cause.

 - C’est-à-dire?

 Mais à ce moment précis un policier en civil arrive en toute hâte et reproche au gendarme:

 - Tu manques encore beaucoup de tact envers nos invités. Surtout envers mon vieil ami Fritz.  

 Et il s’approche aussitôt de moi tout souriant, me donne une tape au bras et me dit à voix basse:

 - Désolé, c’est un novice, il descend tout droit des montagnes valaisannes... Ça va?

 Je suis tout étonné, dubitatif, perplexe voire sceptique.

 - Tu ne me reconnais pas?... Cela ne m’étonne pas... Suis-moi au labo!

 Et tel un abruti des plaines du Far West, dirait ma concierge, j’obéis à l’ordre de ce flic mystérieux...

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