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Un coeur en aumône (8, à suivre)

 Un coeur en aumône de Hank Vogel.jpgCharly répond par un sourire.

 Pour lui, l’affaire était déjà conclue. Mais pas pour la jeune fille,  elle préfère que les choses soient claires et nettes. Alors on discute...

 En résumé: elle travaillera, fera le ménage de Charly et, en contre-partie, ce dernier financera ses études. Le contrat est définitivement approuvé par les deux partenaires. Signé mentalement. 

 Mais cela n’est peut-être qu’un leurre. Car  le définitif n’est guère éternel. On peut s’y attendre à tout. Les exigences n’évoluent-elles pas avec le temps? Et les progrès sociaux ne risquent-ils pas de briser les accords déclarés éternels?

 La conversation se poursuit. Normalement. Sans la moindre ambigüité. Sans la moindre subtilité.

 Puis une question vient semer le trouble:

 - Et pour dormir... vous dormirez ici ou ailleurs?  demande Charly.

 - J’aimerais bien m’installer ici. Ce serait plus pratique. Mais il me semble qu’il n’ait pas de place.

 L’utilisation du subjonctif évoque-t-il le doute ou le désir? Ou les deux à la fois?

 - Dans la nécessité absolue, on peut tout transformer, dit Charly.

 - C’est-à-dire?

 - On peut aménager la petite chambre du fond ou doubler mon lit, explique-t-il avec un sourire au bout des lèvres...

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