Et voici que l’expression Parole de flic, parole de pute! se transforme aussitôt dans ma petite cervelle en Parole de pute, parole en l’air. Au singulier, au pluriel, dans tous les temps et dans toutes les formes. Une vraie foire de mots tel un festival de films dramatiques où il n’y a point de gagnant car le jury est composé d’une bande de comiques qui ignorent tout de la réalité.
Et d’autres interrogations sans queue ni tête viennent perturber la quiétude de mon âme.
A un moment donné, je me demande:
Je ne suis ni riche ni très beau, pourquoi cherche-t-elle alors ma compagnie? Grâce à mon intelligence créatrice? Tout de même, faut pas que je pète plus haut que mon cul!
Je me gratte la tête.
Pourquoi cherche-t-on toujours à justifier ses propres échecs par tous les moyens? je m’interroge.
Aucune réponse, je stagne dans le flou.
Alors, je regarde mon téléphone mural, le fameux joujou selon elle, puis ma montre-bracelet et, bizarrement, un vieux proverbe turque ou arabe met fin à mes élucubrations temporaires. Soit: le chien aboie, la caravane passe...