Enfin, la fée, tant attendue par mes neurones extravagants, se pointe chez moi et nous partons aussitôt, elle et moi muni de ma caméra vhs afin de ne rien vous cacher, pour son chez elle que je n’ose pas imaginer de peur de sous-estimer à l’avance ses goûts de la maison vu sa tenue vestimentaire loufoque.
L’autre mérite toujours quelques unes de nos grâces malgré notre constante méfiance instinctive, non?
En traversant le pont du Mont-Blanc, Louise alias Carmen, me demande:
- T’en as pas marre de filmer mes jambes et mes chaussures?
- Oui et non, je lui réponds... Comment sais-tu que ma pana est allumée?
- Elle clignote, tu sais?
- Oui, je sais.
- Eh bien?
- J’attendais ta permission pour tout le reste.
- Tu l’as.
- Alors arrête-toi pour que j’éternise ta bobine pour la postérité.
Elle obéit et je vise son visage tel un chasseur d’images plus accro que jamais...